TÉLÉTRAVAIL
PAS POUR TOUS !
L’accord télétravail, entré en vigueur début novembre, a produit ses premiers effets.
Le passage d’un jour à deux paraissait être un minimum étant donné que le recours au télétravail, durant les périodes de confinements, a permis à CANON France de continuer son activité et d’honorer ses engagements contractuels. La Direction aurait même pu accepter l’instauration d’un télétravail flexible allant jusqu’à 3 jours, au choix du collaborateur.
Mais encore faudrait-il faire preuve de davantage de souplesse et de confiance envers les salariés.
Lorsque la CGT a réclamé la réouverture de négociations sur le sujet, il s’agissait surtout de constater que le télétravail pouvait être étendu à tous les salariés quel que soit leur poste. Bref, du Télétravail OUI mais pour TOUS !
Avant l’ouverture des négociations, vos élus CGT avaient attiré l’attention de la Direction sur le fait qu’il était indispensable de négocier des compensations financières pour les itinérants qui doivent accomplir une partie de leur activité en télétravail, et ce, sans aucune contrepartie. Les agences ont en effet disparu et les centres d’affaires sont réellement trop exigus pour accueillir tous les itinérants qui doivent faire du phoning ou accomplir des tâches administratives.
Mais la Direction ne l’a pas entendu de cette oreille, l'entreprise a persisté dans sa volonté d’exclure les itinérants de l’accord, alors que cette population représente plus d’un tiers de l’effectif de CANON France.
Obligés à travailler de chez eux, faute d'avoir des locaux adaptés à leur activité professionnelle, les salariés itinérants tels que les Ingénieurs Commerciaux, les Techniciens, les Consultants, ITVI, RSC, RRV et autres, n’ont pas d’autre choix que d’utiliser leur électricité, leur chauffage et consacrer une partie de leur habitation au service de CANON France.
Si certains syndicats se félicitent d’avoir signé cet accord et estiment qu’il a au moins le mérite d’exister, la CGT considère que le job n’est pas fini car c’est encore un tiers des salariés qui est injustement exclu du dispositif d’indemnisation.
A ce stade, nous sommes encore loin du « TELETRAVAIL POUR TOUS » !